Ce blog est mort.

C'est le temps des grands changements mes amis.

On recommence ailleurs, peut-être. Mais ça, c'est mon petit secret.

Les plans foireux ça me connait !

Evidemment, penser à devenir l'amie la plus intime de son futur ex ça relève carrément de la stupidité.
Surtout à cause du "futur".

Des fois j'ai des idées foireuses. J'ai souvent trop attendu, de toi surtout, c'est donc de ma faute si aujourd'hui j'm'en vais.
Mon meilleur souvenir c'est surement pas une histoire d'amour. A vrai dire, aucun idée de ce que ça peut être. Pas cette année en tout cas. L'année ou j'ai découvert l'élitisme pur, l'hypocrisie olympique, le léchage de pompes professionnel, l'ennui total, l'envisagement vain du célibat, la connerie généralisée des francais.

Bon y'a tout le reste aussi, qu'était cool. Mais j'ai la cagne de dire le bien. Quel humour !

C'est naze.

Naze, naze, naze.

L'hypokhâgne, ça ne sert à rien.
Quoi, s'insurgeront certains, et cette fantastique culture, ce bagage ma petite ? Tu dis ça parce que t'es dedans, mais tu verras plus tard...
Ce dont je me rend compte, maintenant-là-tout-de-suite, c'est qu'en hypokhagne, j'ai appris beaucoup de choses, ça c'est sûr. Des choses considérablement inutiles. Interressantes pour certaines, mais inutiles. Je saurai bientot traduire La fontaine en latin. Et alors ?
La prépa, c'est un monde totalement coupé de la réalité. Vous perdez tout sens ce qu'est la vie, en vrai, des choses qui se passent dans le monde, ou même dans la tête de votre voisine de chambre. Et ça, mes amis, c'est tout un système. Un système de bourrage de crâne - la prépa, et même en philo, ce n'est que ça - bien rodé, par des profs eux-mêmes devenus des machines déconnectées du monde réel. Et dépourvues de toutes sympathie. Vous êtes nuls, préparez-vous à l'entendre. Vous allez être consciencieusement écrasés. Tout le travail que vous allez fournir se résumera à "5/20, travail très insuffisant". Vous ne valez rien. Sauf, bien sûr si vous vous trouvez dans la tête de classe. Là, vivez comme bon vous semble. Absent une semaine ? "J'avais besoin de cette semaine là pour garder mes bons resultats" direz vous d'un air suffisant, et roulez jeunesse.
La littérature vous interressait ? ça ne va pas durer.
Ce n'est qu'un système, un système où votre individu ne compte pas. Vous n'êtes que des chiffres, une  possibilité d'entrer à l'ENS, ou pas. Dans ce cas, passez votre chemin.
Les tentatives de suicides, ce sont des histoires qui courent, pas nécessairement du mensonge.
Quant à l'ambiance de classe, alors là mes petits, ne vous fiez pas aux fourbes. Une compétitivité malsaine cachée sous des sourire. La pire espèce. Ils vous racontent leur week-end, mais quand vous aurez besoin d'aide, cherchez ailleurs.
Chacun pour soi.

Tout ça pour quoi ? PAs grad chose. Je connais les plans successifs contre les inondations. LE prix d'une Renault en 1930. Des déclinaisons. Commenter un poème anglais. Mais pour qui voter, pourquoi, que faire plus tard, ça, je n'en ai pas la moindre idée.

Mais vue de loin, de très loin, la prépa, c'est sans doute super. C'est ce qu'on dit...

Et dans mon trousseau y'a pas de quoi faire.

Il est parti mais il reste des chocolats et des cadeaux. En masse. Dire que l'an dernier on se quittait pour des semaines...C'est toujours vide quand il s'en va. Pourtant, on peut pas dire que c'est comme avant.

Mais on essaie tant bien que mal de rattraper tout ce qu'on a pas pu faire...
OSEF.

J'ai pris des bonnes résolutions, aussi. Mais ? On les tient jamais, c'est bien connu. J'aimerais seulement -pitié ?- en tenir au moins une. Et l'autre, aussi, mais je ne lui ai pas dit.
Dans mes bonnes résolutions ne se trouvait pas "se réjouir de la rentrée". Brr. Pourquoi je le ferais ? Résultats du concours blanc, à nouveau le rythme que je ne tiens pas et le bas du paquet, à nouveau des crises de larmes à lui crier dessus. Mais ce qui me rassure c'est que je suis pas la seule. Sympa, comme réconfort...
J'voudrais faire tellement d'autres trucs ! Alors, on se dit "on verra après la prépa...". Mais après, c'est quoi ? On sait déjà ce que ça ne sera pas (IESA, par exemple, ahah).
Des envies avec ou sans sens, stupides pour la plupart d'ailleurs, mais qui feraient tellement de bien à mon cerveau rabougri. Et le plus débile, c'est que je me demande comment on fait pour se fiancer. Pour de vrai. Non mais non, j'veux pas, mais j'y pense. Pourquoi en ce moment, en plus ? Allez savoir.

Alors j'ai acheté des cadeaux, fait à manger, tout fini, lu, vaguement appris, été avec lui et plus, mais j'ai pas pensé à ce qui allait se passer après. Sauf quand je me réveillais en pleine nuit et qu'étaient ses bras pour moi.

N'oubliez pas de passer une bonne année, surtout.

Et pour vous aider à prendre vos résolutions.... http://luc.deb.free.fr/gibr.html

comme être attaché à l'arrière d'une voiture sur l'autoroute sans pouvoir se détacher
comme faire une émission de télé réalité : seuls les meilleurs en sortiront vivants, seuls les meilleurs des meilleurs en seront récompensés
des cures de vitamines
des crises de nerfs
du "pas-le-temps"
du bourrage de crâne
de la fatigue
pas le temps de penser aux cadeaux
l'envie de tout laisser tomber

puis

l'impression de devenir intelligent
des tas de crises de rire entre hypokhâgneux et autres
des courses, des dvds, du glandage un peu pour penser à autre chose
du travail parce qu'il faut bien nous occuper et qu'on aime ça (ahah)
des tas de nouveaux trucs
une bibliographie générale pour les 10 ans à venir
la possibilité de s'la péter "ouais j'suis à Louis le Grand" (mais en général on s'la ferme, les gens s'en tapent)
une super ambiance de classe (et oui !)
2 ans qui passent vite
le temps d'oublier qu'on sait pas quoi faire après

...

On s'y retrouve, quoi...

Après tout, c'est comme plonger dans un grand trou dans lequel on sait pas ce qu'on va trouver, et à quelle vitesse on va tomber.

Mais ce qu'il y a de plus rassurant, c'est de se dire que bien des gens ont réussi avant vous, alors que vous avez une chance aussi. Après tout, pourquoi pas nous ?

Bla.

Il est temps de se dire deux trois choses.

Comme "Je suis bouffée par la peur" bien que "Le stress a atteint mon estomac après avoir mangé mes autres organes". Bien sur, "dans trois jours je serai avec lui" mais il ne faut pas oublier que dans 6, c'est la rentrée. Le début des emmerdes. Alors, je peux bien le dire, je meurs de trouille, et bien qu'heureuse de partir pour moults raisons, je rêve de fuir au dernier moment pour vivre d'un elevage de cochons en Picardie.
J'me dis que avoir été admise à Louis Le Grand, c'est super, seulement faudra tenir 2 ans, et j'ai déjà peur en pensant au premier trimestre.
Mais j'ai pris une bonne résolution, j'entre en prépa et après environ 10 ans à me dire qu'il fallait pas que je me plante sinon c'était l'horreur du "on va revoir ca ensemble", sachant que "se planter" ça a été durant longtemps moins de 14. Etant donné le ton de déception de ma mère aux résultats, et surtout l'absence quasi totale de félicitations, alors que tout comme mon frère je suis un chouette faire-valoir qu'elle étale à ses collègues je vais donc, bravo Morgane, travailler pour moi, point final. Ma stupiditié m'effraie parfois.

L'ambiance est donc morose, le temps grisatre, et j'ai encore plein de pages à lire, mais là c'est pas la peine, j'y arriverai jamais.

Gnhhh.

Enfin, presque.
Calamour parti, les journées redeviennent vides et revides.
Mais j'ai d'quoi les remplir avec des dizaines de bouquins...Rentrée approchant oblige.

Vacances superbes, mais comme n'amour est plus là, j'ai même pas envie de les raconter. Comme quoi.

Lovely. Tu parles ! C'est de la pure ironie de marquer ça sur un épilateur. Parce que j'le trouve pas lovely DU TOUT moi !
M'enfin bon, voilà mes gambettes toutes pretes pour n'amoureux...Et pour le soleil d'espagne. C'est pas parce que j'ai eu 8 au bac que j'ai plus envie d'y aller :D En sachant que mon décapode baragouine pas grand chose non plus, la communication va pas etre aisée...

Comme on est dans la série : je suis de mauvaise humeur je m'acharne, je tiens à dire que dans deux mois (enfin mois, comptant les vacances avec Calamardamour), enfin, je ne verrai plus sa petite tête de con.

En effet, depuis 5 ans, depuis qu'il a commencé à parler, enfin parler, c'est un bien grand mot vu qu'il produit les fautes de français à la minute, j'ai à la maison un petit merdeux. Un petit merdeux imbu de lui même à qui l'on passe tous les caprices, et qui est considérablement stupide, mais bon, évidemment, on lui en veut pas, c'est le dernier.

Je comprends donc mon grand frère qui se réjouit d'être parti quand il avait 4 ans et qui ne l'a pas beaucoup vu depuis.

Puisqu'il évite ainsi les "Papa tu me montes une tartine de nutella deux petits pains et 3 bouts de crunch tout de suite obligatoire" "TU ME L'AMENES MAINTENANT ET JE DESCENDS PAS C'EST LES DESSINS ANIMES JE SUIS PAS TON SERVITEUR", "J't'ai casséééé" alors qu'on tente vainement de lui inculquer quelques mots de vocabulaire que cet etre stupide ne fait même pas l'effort de comprendre, "Je regarde la télé je vais pas me laver" "Tu me portes jusqu'à ma chambre" "Tu me laisses l'ordi" "La ferme maman je regarde les dessins animés" et autres joyeusetés jamais contrées.

Et moi je vous le dis franchement : je suis bien contente de pouvoir bientot oublier ce petit con. Peut-être qu'en ne le voyant jamais je recommencerai à l'aimer vraiment.

Pfiou...Ca détend...